OTCA: Sommet pour sauver l’Amazonie organisé au Bresil
Sommet pour sauver l’Amazonie organisé par l’OTCA
Les participants à ce sommet sont les huit pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA). Cette organisation fut crée en 1995 avec pour objectif de protéger la forêt amazonienne.qui abrite environ 10 % de la biodiversité de la planète.
Ce mardi 8 août, débute au Brésil, plus précisément dans la ville de Bélem, un sommet réunissant les pays d’Amazonie. L’objectif de ce sommet est de déterminer les meilleures politiques à adopter afin de lutter contre la déforestation en Amazonie.
“Il faut préserver (l’Amazonie), non pas comme un sanctuaire, mais comme une source d’apprentissage pour les scientifiques du monde entier, afin de trouver des moyens de préserver (la forêt) tout en créant de la richesse, en permettant à ceux qui vivent ici de vivre dignement”, tels ont été les propos du président brésilien Inacio Lula da Silva à la veille du sommet.
Marina Silva, ministre brésilienne de l’Environnement, a quant à elle déclaré : “Nous ne pouvons pas permettre que l’Amazonie atteigne le point de non-retour. Si ce point de non-retour était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.”
Les huit pays de l’OCTA ont publié une déclaration : la “Déclaration de Belém” dans laquelle sont inscrits les différentes stratégies à adopter pour éradiquer la déforestation illégale et préserver le poumon de la planète.
Ce week-end, des leaders indigènes se sont également rendus à Bélem et ont pris part à une conférence baptisée “Dialogues Amazoniens”. Leur droit à la terre est l’un des points les plus importants àavoir été débattu dans cette conférence.
Le Président du Forum permanent des Nations Unies pour les questions indigènes, le Colombien Dario Mejía Montalvo, a insisté sur le fait que “Les peuples autochtones doivent être vus comme des institutions millénaires”. Il a continué en déclarant espérer que les dirigeants pouuront “se mettre d’accord pour faire la paix avec la nature”.
Des pays non-membres de l’OCTA pourront prendre part au sommet ce mercredi : L’Indonésie, le Congo Brazzavile et la République Démocratique du Congo, qui possèdent de vastes forêts dans la zone tropicale et aussi la France, propriétaire de la Guyane Française qui abrite une partie de l’Amazonie.