La prolifération des gangs en Haïti, phénomène qui s’est considérablement accru ces dernières années, constitue un veritable fléau pour les habitants du pays. Enlèvements contre rançon, massacres, vols, viols et d’autres actes similaires sont perpétrés au quotidien sur le territoire et le pouvoir en place semble se complaire dans une telle situation.

Le recours à une force internationale pour aider à rétablir un climat de sécurité dans le pays a été maintes et maintes fois évoqué mais les grands décideurs internationaux n’ont toujours pas levé le petit doigt.

Le samedi 29 juillet dernier, le Kenya a annoncé son intention de “déployer un contingent de 1000 policiers pour aider à former et aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques.” a fait savoir le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Pour qu’un tel déploiement puisse s’exécuter, un mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU s’avère nécessaire ainsi que l’accord des autorités locales.

Entretemps, une “mission d’évaluation par une équipe opérationnelle de la police du Kenya est prévue dans les prochaines semaines”, a ajouté le ministère des Affaires étrangères.