La CEDEAO privilégie une solution diplomatique à la crise au Niger

Les pays membres de la CEDEAO croient qu’une solution diplomatique, pacifique serait meilleure que l’intervention militaire

Après le putsch du 26 juillet au Niger par les membres du CNSP, la CEDEAO a menacé de recourrir à la force si les putchistes ne faisaient en sorte que le pays revienne à l’ordre constitutionnel dans un délai de 7 jours. Ce délai était censé expirer le dimanche 6 août.

3 jours après l’expiration de l’ultimatum, le discours a bien changé. Le porte-parole du président de l’organisation ouest-africaine, Ajuri Ngelale, a finit par déclarer que la diplomatie “est la meilleure voie à suivre” pour mettre un terme à la crise au Niger.

Ajuri Ngelale, porte-parole du président de la CEDEAO

Il faut rappeler que peu après que la CEDEAO ait  évoqué la possibilité d’une intervention militaire au Niger, le Burkina Faso et le Mali ont fait savoir que si le Niger était attaqué, ils seraient obligés d’intervenir aux côtés des membres du CNSP en se dressant face à la force militaire qu’aurait dépêché la CEDEAO.

Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré et Assimi Goïta, le président de la transition malienne

Madri dernier, ils ont adressé des lettre à l’Union Africaine et à l’ONU les suggérant d’empêcher “toute intervention militaire contre le Niger dont l’ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait imprévisible”.

Suivant Ajuri Ngelale, les dirigeants des pays du bloc ouest-africain “préféreraient une résolution obtenue par des moyens diplomatiques, par des moyens pacifiques, plutôt que toute autre”.

“Chaque vie humaine compte, et cela signifie que chaque décision prise par le bloc (ouest-africain) le sera en tenant compte de la paix, de la stabilité et du développement non seulement de la sous-région, mais aussi du continent africain”, a-t-il ajouté.

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Steeve Charles

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